Stratégie régionale de gestion des zones d’activités (SRGZA)

La SGRZA en tant que PDI sectoriel

Face au risque de gel de leurs zones d’activités, les communes vaudoises d’Agglomération Rivelac ont démarré, au second semestre 2020, les travaux d’établissement d’une stratégie régionale de gestion des zones d’activités. Cette stratégie fait l’objet d’un plan directeur intercommunal sectoriel, dont les résultats seront intégrés au PDI — PA5.

Une obligation fédérale, cantonale puis régionale

Depuis l’entrée en vigueur de la LAT 1, les zones à bâtir doivent répondre à des exigences accrues. L’ordonnance sur l’aménagement du territoire (OAT) imposent aux cantons d’introduire un système de gestion de leurs zones d’activités. Sur le canton de Vaud, le Conseil d’État a opté pour une approche régionale, qui demande aux communes et aux régions d’établir une stratégie régionale de gestion de leurs zones d’activités. 

La SRGZA en tant que PDI sectoriel

Au second semestre 2020, les 14 communes vaudoises ont chargé Agglomération Rivelac d’établir, de manière concertée, un cahier des charges en vue de l’établissement d’une stratégie de gestion des zones d’activités propre à la région. Cette stratégie prendra la forme d’un Plan directeur intercommunal sectoriel, dont le volet stratégique sera validé par les législatifs tandis que le volet opérationnel sera validé par les municipalités. Le mandat d’établissement de cette planification directrice a été attribué au consortium formé des bureaux Repetti Sàrl et CBRE au début de l’année 2021.

Un processus participatif

Depuis le lancement de ces travaux, les communes vaudoises ainsi que Promove, Chablais Région et l’État de Vaud se sont rencontrés dans le cadre de séances et d’ateliers, afin d’établir et de valider un diagnostic fondé en matière de zones d’activités, puis de définir la stratégie de développement futur des zones d’activités d’importance régionale (ZAR) ou cantonale (SSDA). Fort d’un consensus important entre les communes, une première stratégie a pu être soumise à l’examen intermédiaire des services cantonaux.

Un constat attendu

Le diagnostic effectué par les bureaux spécialisés a permis de quantifier les problèmes des zones d’activités existantes, tant par le manque de disponibilité des terrains existants (moins d’un quart de réserves mobilisables ou potentiellement activables), que par la difficulté pour les communes de maintenir ces zones propices aux entreprises du secteur secondaire. Le besoin dans les zones d’activités régionales et cantonales a pu être chiffré à 4’700 emplois à l’horizon 2040. 

Une stratégie en soutien du secondaire

Le diagnostic a clairement identifié une tertiairisation des zones d’activités existantes sur les communes vaudoises d’Agglomération Rivelac, ainsi que la fuite des entreprises du secondaire par manque de terrains disponibles.  

La stratégie vise donc à mettre à disposition des zones d’activités répondant aux besoins actuels et futurs de l’économie, permettant d’améliorer la part d’emplois par habitant et de soutenir le secteur secondaire tout en garantissant l’utilisation rationnelle de ces zones à l’échelle régionale.